Au chant du coq, Divya ouvrit doucement les yeux. La lumière douce du matin filtrait à travers les rideaux, enveloppant la chambre d'une atmosphère calme et paisible. Elle s'étira lentement, savourant encore quelques instants de tranquillité avant de commencer sa journée. Puis, elle se leva, marcha vers la cuisine, et se mit à préparer son petit déjeuner.
« Que vais-je cuisiner pour mon lunch aujourd'hui ? » pensa-t-elle en regardant les légumes frais qu'elle avait achetés la veille au marché.
Un sourire naquit sur ses lèvres alors qu'elle attrapait quelques carottes croquantes, du manioc tendre, des betteraves rouges profondes, une pomme de terre ferme et un coco bien mûr. Elle se mit à mixer ces ingrédients soigneusement, mélangeant les saveurs dans un grand bol. Puis, elle versa la préparation dans un thermos qu'elle enfouit dans un sac rempli de glace. Cela serait parfait pour tenir toute la journée, pensa-t-elle, satisfaite de son organisation.
Après avoir rangé la cuisine, Divya se dirigea vers la salle de bain pour une douche rapide. L'eau chaude coulait sur sa peau, la réveillant pleinement, chassant les derniers vestiges du sommeil. Elle choisit une tenue simple mais élégante : un chemisier blanc et un pantalon noir qui lui allaient à merveille, parfaits pour une journée au bureau.
En descendant, elle croisa Catherine, sa collègue fidèle, dans le hall de l'immeuble.
— Bonjour Catherine, dit-elle avec un sourire.
— Bonjour Divya, répondit Catherine en lui rendant son sourire.
— Comment as-tu passé ta nuit ?
— Ça s'est bien passé, merci. Et toi ?
— Très bien, merci.
La journée commença calmement, entre dossiers à traiter, appels téléphoniques et réunions. Divya se concentra sur son travail, appréciant cette routine qui lui donnait un certain rythme.
Vers midi, alors qu'elle était plongée dans un rapport, le téléphone de bureau sonna.
— Divya !
— Oui, c'est moi.
— Quelqu'un t'a envoyé des fleurs !
Divya releva la tête, surprise.
— Des fleurs ? Pour moi ?
— Oui ! Je ne sais pas qui c'est, mais elles sont là, livrées pour toi.
Curieuse, Divya se leva et alla chercher le bouquet coloré posé sur son bureau. Catherine lui tendit un petit mémo.
— Tiens, il y a un mot avec.
Divya prit le papier, son cœur battant un peu plus vite. Elle lut doucement :
« Bonjour ma chérie, je n'ai pas encore pris de tes nouvelles, j'espère que tu vas bien. Tu me manques beaucoup. Bisous à toi. De Ritshy à ma chère Divya. »
Elle resta figée, les joues légèrement rosies. Un mélange de stupéfaction et de bonheur l'envahit.
— Je ne savais même pas que tu avais un amoureux ! s'exclama Catherine en éclatant de rire.
— Ce n'est pas ce que tu crois ! répondit Divya en riant nerveusement.
— Tu manques de travail dernièrement ? Je peux t'en trouver ! plaisanta Catherine.
— Non, non, ça va. J'ai beaucoup à faire.
— Je l'espère ! N'oublie pas la porte en sortant, madame l'amoureuse.
Divya secoua la tête en souriant tandis que Catherine quittait son bureau. Elle regarda autour d'elle, s'assura que personne ne la regardait, puis elle se laissa aller à rire doucement, embrassant plusieurs fois le mémo.
— Comme il est romantique, pensa-t-elle, c'est vraiment gentil de sa part.
La fin de la journée arriva vite. Fatiguée, Divya rentra chez elle, prit une douche rapide, puis s'installa confortablement devant la télévision. Elle laissa son esprit vagabonder quand soudain, son téléphone vibra.
— Allô ? répondit-elle doucement.
— Bonsoir ma chérie.
— Ritshy ? C'est toi ?
— Oui, ma puce. Comment vas-tu ?
— Ça va. Et toi, mon beau ?
— Dès que j'ai entendu ta voix, je me sens mieux.
— Hmmm… Comment s'est passée ta journée ?
— Bien, mais fatigante. Et la tienne, ma poupée ?
— C'était une journée calme.
— Tu as pensé à moi ?
— Tu as occupé toutes mes pensées.
— Toi non plus tu n'as pas quitté les miennes depuis le premier jour où je t'ai vue…
Le lendemain, après le travail, Divya fut agréablement surprise de voir Ritshy l'attendre à la porte de l'entreprise, un bouquet à la main.
— Bonsoir ma puce.
— Bonsoir chéri, répondit-elle en lui faisant un câlin. Pourquoi es-tu ici ? Tu ne devrais pas être au travail ?
— J'ai fini plus tôt. Je me suis dit que ça te ferait plaisir de manger ensemble. Ça te dit ?
— Oui, volontiers.
Ils partirent ensemble pour un petit restaurant tranquille. Au cours du dîner, Ritshy lui confia :
— Je pensais t'emmener chez moi. Tu connais ma maison, mais toi, tu ne connais pas la mienne.
— Tes sœurs n'y vivent pas aussi ?
— Si, bien sûr.
— Est-ce approprié ?
— Ce ne sera pas un problème, ne t'en fais pas.
— D'accord, si tu le dis.
Après le repas, ils se promenèrent main dans la main, jusqu'à chez Ritshy.
Le samedi suivant, il accompagna Divya pour lui présenter ses sœurs.
— Mon habillement est-il correct ? demanda-t-elle, un peu anxieuse.
— Ne t'en fais pas, tu es magnifique, peu importe ce que tu portes, répondit Ritshy en lui souriant tendrement.
— Je suis sérieuse, tu crois qu'il ne manque rien ?
— Tu es splendide, vraiment.
— Hmmm… T'es nerveuse ?
— Un peu.
— Pas besoin. Détends-toi.
— J'y arrive pas…
— Essaie.
— D'accord.
Ils arrivèrent devant la maison familiale.
— C'est ici ?
— Oui, entre.
Divya prit une profonde inspiration avant d'entrer. Les sœurs de Ritshy l'accueillirent chaleureusement.
— Bonjour ! dit Nadège, la plus grande.
— Bonjour, répondit Jenny, la cadette.
Ritshy présenta Divya :
— Voici mes sœurs, Nadège et Jenny.
Ils s'assirent tous autour de la table et mangèrent ensemble. L'ambiance était détendue, ponctuée de rires et de conversations animées.
— Ce fut un plaisir de te rencontrer, Divya ! s'exclama Jenny.
Le lendemain, Ritshy s'installa sur la balancelle du jardin, pensif.
— Je me demande comment va ma chérie… Je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis ce matin. Son anniversaire approche, je dois lui préparer une surprise.
Le jour suivant, en se rendant au travail, Divya marchait tranquillement dans la rue quand elle heurta accidentellement une femme.
— Oh, je suis vraiment désolée, ce n'était pas intentionnel ! s'exclama Divya, embarrassée.
— Tu n'as pas d'yeux ? Tu peux pas regarder où tu vas ?! répliqua la femme avec dureté.
— Nadège ? c'est toi ?
— Oui, c'est bien moi ! Et tu ne peux pas faire attention ?
— Je te jure, ce n'était pas fait exprès !
— Ne crois pas que parce que tu es la copine de mon frère, tu peux tout te permettre !
— Mais je me suis excusée…
Troublée, Divya continua son chemin. L'incident ne cessait de tourner dans sa tête.
— Était-ce vraiment elle ? Était-ce bien la sœur de Ritshy ?
De son côté, Ritshy rentra chez lui, où Nadège l'attendait.
— Ritshy !
— Nadège ! Comment vas-tu ? Ta journée ?
— Ne m'en parle pas ! Elle a été gâchée par ta soi-disant petite amie.
— Que veux-tu dire ?
— Ce matin, je l'ai croisée. Elle m'a bousculée.
— Ce n'est sûrement pas fait exprès, calme-toi.
— C'est ta copine, alors tu prendras toujours son parti !
— Ne dis pas ça, rien n'est plus important que ma petite sœur chérie.
— Hmmm, c'est mieux comme ça.
Ritshy soupira, partagé entre son amour pour Divya et son attachement à sa famille.